Info film
Fiche technique
Acteurs, actrices
Synopsis
Anecdotes
Dates sorties
Autres titres
Affiches
Musiques
Articles
Festivals, prix
Littératures

Le couperet

 

Donald E. Westlake avait précisé à l'éditeur français François Guérif ses intentions concernant Le Couperet. Guérif se souvient : "(...) il me confia que l'idée du livre lui était venue lorsqu'une amie, cadre supérieure dans une banque, lui avait parlé des réactions extrêmement diverses des gens pendant les entretiens de licenciement qu'elle avait dû mener au cours des quatre dernières années. C'est alors, disait-il très smplement, que la voix du personnage du Couperet avait commencé à naître : je l'ai suivie et elle m'a amené à la description d'une sorte d'inhumanité au quotidien, une inhumanité d'ailleurs pas simplement américaine." "Comme il existe de la science-fiction, de la politique-fiction, on peut faire aussi du social-fiction., déclare Jean-Claude Grumberg, qui a cosigné avec Costa-Gavras l'adaptation du livre de Donald E. Westlake. Il ajoute : "C'est en ce sens que le roman est universel, c'est-à-dire qu'il présente le bout de la route de l'individualisme que nous sommes en train de vivre. Nous sommes bien sûr dans une vision extrême, mais c'est un conte moral contemporain. Moral au sens que lui donnait Voltaire ou Diderot, c'est-à-dire amoral. Voltaire et Diderot racontaient une situation amorale pour faire ressurgir en nous le sens moral. En gros, à la question : "Est-ce que demain on veut vivre dans une société pareille ?", la réponse est non bien sûr. Mais le film alerte sur une sorte de nouvelle sauvagerie, de nouvelle barbarie. On peut dire que c'est la suite d'Amen. : dans quel monde sommes-nous entrés à la sortie du nazisme ?"

Fiche N°30106 - vues 36 fois