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La chambre des officiers
Le traitement de l'image
Due à Tetsuo Nagata, déjà collaborateur de Francois Dupeyron sur C'est quoi la vie?, l'image de La Chambre des officiers a subi un traitement spécial. Optant pour la monochromie, le réalisateur entendait ainsi restituer l'atmosphère de l'époque.
Dupeyron justifie son choix en affirmant que "toutes les images que nous avons du début du siècle sont en noir et blanc", qu'"il s'en dégage un charme et un caractère particulier que la couleur ne sait pas rendre, et de conclure que "par contre la monochromie y parvient.". Dupeyron développe : "Elle nous permettait aussi de traiter la défiguration, les blessures avec une certaine délicatesse. Notre souci était de faire en sorte que la nature de l'image nous aide à accepter ces visages ravagés et pas les rendre irregardables ou provoquer un effet de rejet. On ne faisait pas un documentaire sur les gueules cassées."
La préparation d'Eric Caravaca
" Pour le personnage d'Adrien, j'ai cherché des écrits de Jünger, de Teilhard de Chardin et des peintures d'Otto Dix. Je suis allé voir Patrick Durand et Catherine Bouchard, pour qu'ils me montrent leurs photos d'archives. J'ai rencontré des médecins, au Val de Grâce, mais aussi à Garches, j'ai lu la thèse de Sophie Delaporte sur les gueules cassées... J'ai cherché des choses, j'ai travaillé, je me suis chargé. Et puis, quinze jours avant le début du tournage, j'ai tout laissé de côté, afin d'oublier le travail. " |
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